Vous trouverez ici la petite histoire de nos 4 jours d’occupation du FOREM en juin 2011.
Introduction
Qui sommes-nous ?
Qui sommes-nous ?
Que voulons-nous ?
Depuis 2004, un plan de contrôle des chômeurs a vu le jour, il s'agit du « contrôle disponibilité des chômeurs ». Ce plan soumet le maintien des allocations de chômage à un examen individuel régulier par l'ONEm des efforts fournis par chaque chômeur pour chercher un emploi.
Depuis 2004, un plan de contrôle des chômeurs a vu le jour, il s'agit du « contrôle disponibilité des chômeurs ». Ce plan soumet le maintien des allocations de chômage à un examen individuel régulier par l'ONEm des efforts fournis par chaque chômeur pour chercher un emploi.
Plus récemment, c’est également le transfert de données (pour refus d’emploi, abandons de formation,…) entre le FOREM et l’ONEm qui est devenu une source d’exclusion du droit aux allocations de chômage.
Depuis le début, la FGTB dénonce l'inutilité des démarches demandées. Il faut s'inscrire à des formations sans débouchés, envoyer des dizaines de CV qui ne seront même pas lus et surtout risquer des mois de sanction ou une exclusion définitive du chômage sur base du seul jugement d’un contrôleur de l’ONEm.
Dès lors, nous exigeons l’arrêt des sanctions et des exclusions du chômage. Nous sommes venus demander au directeur du Forem de nous soutenir dans notre combat en remettant en cause les transferts d’informations et en s’opposant avec nous à la chasse aux chômeurs.
Pourquoi cette action au Forem ?
Si c’est bien l’ONEm qui sanctionne, nous dénonçons le rôle de plus en plus important du FOREM (sensé «accompagner» les chômeurs) dans cette chasse, notamment au travers du «plan d’accompagnement individualisé» et du transfert de données du FOREM à l’ONEm.
Alors que les chiffres du FOREM démontrent clairement le manque d’emploiS (9000 emplois pour 250 000 chômeurs en Wallonie), le FOREM fait porter la responsabilité du manque d’emploi sur les chômeurs. On doit maintenant obligatoirement signer un plan d’action (sous peine de sanction de l’ONEm) dans lequel le travailleur sans emploi s’engage à s’inscrire auprès des sociétés d’intérim, postuler pour n’importe quel emploi, s’inscrire dans des formations sans débouchés,...
Afin de dénoncer cette situation, nous avons mis, il y a un mois, nous-mêmes, le FOREM sous contrat : le directeur général a reçu 300 CV pour lesquels nous lui avons demandé de prouver une « recherche d’emploi active » sous peine de sanction. N’ayant eu aucune nouvelle depuis, nous avons décidé d’occuper le FOREM de Verviers.
Nous n’accepterons d’arrêter nos actions que si le directeur reconnaît publiquement ce qu’il nous a dit lors d’un entretien, c'est-à-dire qu’il n’y a pas assez d’emplois pour tous, qu’il est contre la «technique du bâton» et qu’il s’oppose au fait qu’une administration contrôle la carrière des travailleurs. Il nous l’a déjà dit, nous demandons qu’il le reconnaisse publiquement !
Nous sommes tous concernés !
La pression mise sur les demandeurs d’emploi nuit à l’ensemble des travailleurs à qui on explique dans les entreprises que s’ils ne sont pas contents avec leurs conditions de travail, des milliers de chômeurs sont prêts à prendre leurs places, et pour moins cher! Pour faire pression sur les salaires, le capitalisme a besoin du chômage !
Lundi 27 juin 2011
Distribution de tracts
Premier jour d’occupation du FOREM : pour cette première journée sous le soleil, nous avons juste prévu de distribuer des tracts à l'intérieur et à l'extérieur du FOREM. On ne nous a pas empêchés de distribuer des tracts à l’intérieur du Forem.
Nous avons fait savoir à la
direction de Verviers que nous souhaitions de toute urgence rencontrer le Directeur général du Forem Conseil de Charleroi, Monsieur Napoli, qui nous avait fait des déclarations contre la chasse aux chômeurs lors de notre précédente action à Charleroi.
direction de Verviers que nous souhaitions de toute urgence rencontrer le Directeur général du Forem Conseil de Charleroi, Monsieur Napoli, qui nous avait fait des déclarations contre la chasse aux chômeurs lors de notre précédente action à Charleroi.
Mardi 28 juin 2011
On fait comme chez nous
13h30, les militants s'installent. Comme nous n'avons toujours pas été entendus et que nous restons sans nouvelles du directeur, nous avons décidé de nous installer de manière plus durable.
Envoi d'une convocation écrite
Toujours pas de nouvelles du Directeur! Nous envoyons une convocation écrite à Monsieur Napoli sur le même modèle que celles que reçoivent les chômeurs de la part du FOREM. Tout comme les chômeurs, il est prié de venir non accompagné et sans ses enfants ;-)
Distribution de boissons aux passants :
Nous profitons de notre présence pour échanger quelques mots (ou plus) avec les passants et les demandeurs d'emploi. Nous sommes étonnés par l'écho très positif de notre action. La plupart des personnes rencontrées savaient de quoi on parlait et nous encourageaient à poursuivre nos actions. Certaines se sont même jointes au groupe de militants et ont mis la main à la pâte.
De plus en plus de dessins, slogans, images,... sont collées sur la façade du FOREM
Des affiches, des slogans et calicots arborent le FOREM. C’est beaucoup plus beau comme ça !
Débat à l'extérieur du FOREM sur l'accompagnement individualisé
Une militante a expliqué ce qu'est "l'accompagnement individualisé", sorte de chasse aux chômeurs version FOREM. Pour nous, c’est clair, l’organisme qui accompagne les demandeurs d’emploi ne doit pas être celui qui contrôle et sanctionne, même indirectement.
Petite installation :
Nous avons installé des rames de papier pour symboliser l’offre et la demande de travail. A Verviers, ancienne cité textile, il y a plus de 13 000 chômeurs pour moins de 700 offres d’emploi (chiffres du FOREM).
Les statues de Verviers sont décorées par les Jeunes et les T.S.E.
Afin de donner plus de visibilité à notre action, les statues du Marchand de Ploquettes (sorte de travailleur itinérant à l'époque où Verviers était une grande cité lainière), et de Chapuis (militant pour le droit des peuples) ont été décorées d'un petit foulard rouge et d'affiches contre la chasse aux chômeurs.
Merci à Raf, le courageux grimpeur !
Heu… Comment on descend de là ?
Mercredi 29 juin 2011
Installation d'une grande tonnelle
3ème jour d'occupation et toujours pas de nouvelles du Directeur. Ce matin, nous décidons donc de nous réapproprier le lieu : une grande tonnelle est installée, avec un mur de paroles pour ceux qui voudraient s’exprimer sur la chasse aux chômeurs. Plusieurs tables sont installées.
On a un programme chargé pour aujourd’hui (théâtre action, débat, interpellation des passants et des travailleurs,…) et il y en a qui disent qu’on chôme ! ;-)
Des nouvelles du directeur !
Ver 10h, le directeur a pris contact avec nous ! Il propose de venir demain de Charleroi. Il nous fait cependant part de son refus de venir sur base d’une convocation. C’est donc notre invité ! Il nous fait également savoir qu’il ne fera aucune déclaration … et que la presse ne pourrait pas être présente. C’est dommage parce que c’est pour ça qu’on voulait le voir. Suite à l’assemblée générale des militants nous décidons d’accepter de le rencontrer.
Scènes de crime - Die in
Le concept de l’action est simple, une vingtaine de militants entrent dans le FOREM et pour symboliser le fait que la chasse aux chômeurs est dangereuse pour tous les travailleurs, nous faisons les morts dans la grande salle du FOREM. Les corps sont ensuite entourés de ruban adhésif.
Pour les plus fatigués d’entre nous, c’est l’occasion rêvée pour faire un petit somme ;-) Après 1/4 heure, tout le monde se lève, c’était du théâtre ! On n’est même pas mort et tant que nous serons vivants, nous lutterons contre ce système injuste !
De plus en plus de dessins, de slogans sont collés sur la façade du FOREM
Nos dessins de la veille ont été enlevés pendant la nuit, ce n’est pas grave, il nous en reste encore plein !
Débat à l'intérieur du FOREM sur la notion "d'emploi convenable"
Nous profitons de notre présence pour lancer un débat dans le FOREM sur la notion "d’emploi convenable".
Mercredi 29 juin 2011
Installation d'une grande tonnelle
3ème jour d'occupation et toujours pas de nouvelles du Directeur. Ce matin, nous décidons donc de nous réapproprier le lieu : une grande tonnelle est installée, avec un mur de paroles pour ceux qui voudraient s’exprimer sur la chasse aux chômeurs. Plusieurs tables sont installées.
On a un programme chargé pour aujourd’hui (théâtre action, débat, interpellation des passants et des travailleurs,…) et il y en a qui disent qu’on chôme ! ;-)
Des nouvelles du directeur !
Ver 10h, le directeur a pris contact avec nous ! Il propose de venir demain de Charleroi. Il nous fait cependant part de son refus de venir sur base d’une convocation. C’est donc notre invité ! Il nous fait également savoir qu’il ne fera aucune déclaration … et que la presse ne pourrait pas être présente. C’est dommage parce que c’est pour ça qu’on voulait le voir. Suite à l’assemblée générale des militants nous décidons d’accepter de le rencontrer.
Scènes de crime - Die in
Le concept de l’action est simple, une vingtaine de militants entrent dans le FOREM et pour symboliser le fait que la chasse aux chômeurs est dangereuse pour tous les travailleurs, nous faisons les morts dans la grande salle du FOREM. Les corps sont ensuite entourés de ruban adhésif.
Pour les plus fatigués d’entre nous, c’est l’occasion rêvée pour faire un petit somme ;-) Après 1/4 heure, tout le monde se lève, c’était du théâtre ! On n’est même pas mort et tant que nous serons vivants, nous lutterons contre ce système injuste !
De plus en plus de dessins, de slogans sont collés sur la façade du FOREM
Nos dessins de la veille ont été enlevés pendant la nuit, ce n’est pas grave, il nous en reste encore plein !
Débat à l'intérieur du FOREM sur la notion "d'emploi convenable"
Nous profitons de notre présence pour lancer un débat dans le FOREM sur la notion "d’emploi convenable".
Selon la loi, un chômeur ne peut pas refuser une offre d’emploi convenable sous peine de perdre son droit aux allocations. Un emploi est dit convenable s’il se situe à moins de 2h00 de trajet de chez vous.
N’importe quel boulot est également jugé « convenable » si ça fait 6 mois que vous cherchez dans votre secteur d’activité, après il va falloir accepter n’importe quel emploi.
Lors du débat, nous avons pu discuter avec des membres du collectif « chomming out » qui réfléchissent sur cette notion.
Pour eux, un chômeur devrait, par exemple, pouvoir refuser de travailler dans une usine de produits chimiques s’il est écologiste, il devrait pouvoir refuser de travailler dans l’armement s’il est pacifiste mais également si les conditions sociales ne sont pas acceptables.
Nous nous sommes mis d’accord sur le fait que la définition "d’emploi convenable" n’est pas du tout « convenable » à nos yeux.
Ce débat est d’autant plus important que Monsieur Napoli nous avait déclaré à Charleroi qu’il était contre le fait qu’ « une administration dirige sa carrière ».
Or avec la notion d’emploi convenable et les sanctions pour refus d’emploi convenable, le FOREM sanctionne indirectement plus de 6000 chômeurs dans le cadre du transfert de données entre le FOREM et l’ONEm en Wallonie (pour 222 en Flandre et 36 à Bruxelles).
On y est, on y reste
Les camarades de la Centrale Générale nous ont dégoté un bon buffet !
Bon là, nous sommes vraiment bien installés. Heureusement pour le FOREM de Verviers que Monsieur Napoli vient demain, on aurait peut-être mangé dans la cuisine du FOREM le lendemain !
On campe sur place !
Vers 18h00, on installe les tentes devant le FOREM. Petit clin d’œil à tous ceux qui sont indignés et qui partout dans le monde occupent les places publiques en ce moment.
Bon… ça avait l’air plus facile sur leur publicité la tente 4 secondes… ;-)
Nous campons devant le FOREM de VERVIERS, nous attendons de pied ferme Monsieur Basilio NAPOLI, Directeur du FOREM, qui a accepté notre première demande d'avoir une négociation entre les militants et lui-même, jeudi 30 juin à dix heures.
Il sait que n'accepterons d'arrêter nos actions que s’il reconnaît publiquement ce qu'il nous a dit lors de l'entretien avec lui à Charleroi, c'est-à-dire :
- qu'il n'y a pas assez d'emploi pour tous
- qu'il est contre la technique du bâton vis-à-vis des travailleurs sans emploi
- qu'il s'oppose au fait qu'une administration contrôle la carrière des travailleurs.
Il nous l'a déjà dit (on a la vidéo !), nous demandons qu'il le reconnaisse publiquement.
Les Jeunes et T.S.E. ont continué à aborder les passants et à les inviter à participer à la préparation de cette négociation jusque tard dans la soirée.
La nuit commence par plein de discussions sur le chômage, la précarité, les moyens de s'en sortir ...
Chris A amené son chien pour monter la garde. Il grogne autant sur les militants que sur les inconnus … C’est ça la sécurité !
Rien à déclarer Monsieur l’Agent ! Nous attendons le directeur qui nous a promis de venir demain à 10h.
Oh,… il y en a peut-être un ou deux qui risque(nt) de s’endormir là mais on vous promet de ne pas déranger le « désordre » public. ;-)
Mercredi 30 juin 2011
Action de désintoxication du FOREM
La nuit a été courte et la journée commence de bonne heure : à 6 heures du matin, c’est au son d’une sirène qu’on se réveille (et il y en a qui osent dire que les chômeurs ne savent pas se lever ;-)). Ce matin, nous faisons une action de désintoxication du FOREM !
En effet, le lieu est infesté de capitalisme ! Pour faire pression sur les salaires, le capitalisme a besoin du chômage et d’organisation pour faire pression sur les chômeurs afin qu’ils soient en concurrence avec les travailleurs dans les entreprises à qui on dit : « si tu n’es pas content avec tes conditions de travail, il y en a des milliers qui sont prêts à prendre ta place, et pour moins cher ! »
Le FOREM est encerclé de "ruralise", ça nous permet d’aborder le personnel du FOREM et de lui expliquer que cette action n’est pas dirigée contre eux mais bien contre un système. Ils ont d’ailleurs, eux-mêmes, déposé un préavis de grève pour septembre 2011, contre le nouveau plan de gestion du FOREM. Soumis au silence par leur direction, certains osent néanmoins parler de leurs conditions de travail difficiles. Avec aussi peu de personnel, il est impossible pour eux de réellement accompagner les demandeurs d’emploi.
C’était un moment fort en émotion : une employée s’est montrée très agressive vis-à-vis des militants. « Moi j’ai une sœur qui est au chômage et qui ne fait rien pour chercher de l’emploi, il faut donner des coups de pieds au cul des chômeurs ! Mon mari gagne 15.000 € par mois, je fais ce travail par plaisir » s’exclamait-elle devant nous, ne voyant pas que la directrice du FOREM de Verviers arrivait juste derrière nous. La directrice a sèchement ordonné à l’employée de se taire et de rentrer dans le bâtiment. Nous l’avons retrouvée un peu plus tard à l’arrière du FOREM en train de pleurer.
Ce n’était pas du tout notre objectif mais on comprend que ça fait mal quand on dévoile l’absurdité du système. Une autre travailleuse du FOREM s’est également mise à pleurer. Au début, elle nous en voulait de nous imposer comme ça sur son lieu de travail mais après l’avoir rassurée sur nos intentions, elle s’est calmée et nous avons pu nous rendre compte que nous étions dans le même combat.
Projection de la vidéo
Quand nous nous sommes rendus le 12 mai à Charleroi pour mettre le FOREM sous contrat le directeur avait fait des déclarations surprenantes, clairement opposées à la chasse aux chômeurs et très critiques vis-à-vis du rôle du FOREM.
Comme déjà dit, nous avions filmé (de manière tout à fait explicite) ces dires que nous demanderons aujourd’hui au directeur de reconnaître lors de la négociation.
Et c’est parti pour une projection géante dans le FOREM !
Peu après, la directrice est venue nous dire que Monsieur Napoli était assez fâché qu’on diffuse cette vidéo avant qu’il arrive et elle nous a demandé de retirer le matériel de projection. Nous avons donc fait la projection dehors, ça fait quand même depuis lundi qu’on l’attend…
Ou la la, quand même ça a l’air dur de démonter tout ça !
10h45 : le directeur arrive
Euh … qu’est-ce qui arrive quand un chômeur se pointe avec 3/4 d’heure de retard à son RDV au FOREM ? Bon, Monsieur Napoli a une « bonne excuse » (il y avait des embouteillages …), nous voulons tout de même parler avec lui aujourd’hui. Ce n’est pas tous les jours que le directeur général du FOREM vient à Verviers !
Comme il l’avait dit la veille, il a refusé la présence de la presse et de toutes caméras espions (on nous l’a précisé). Vu ce qu’on a fait avec sa dernière déclaration, on peut comprendre sa demande, même si nous apprécions la transparence.
Nous lui avons alors demandé de signer une "reconnaissance de manque d'emploi et d'inefficacité de la chasse aux chômeurs" basée sur ses propres dires à Charleroi lors de notre action du 12 mai 2011.
Lors de la négociation, il nous a fait part de son impuissance, en tant que fonctionnaire, à remettre en cause les décisions politiques. Il a justifié son refus de signer par la charte de principe à laquelle les fonctionnaires sont soumis et par laquelle il s’engage à appliquer la loi sans la critiquer.
Il n'a pas nié ses dires et nous a même fait part d'autres critiques vis-à-vis de la chasse aux chômeurs mais également des plans d'embauche qui « devraient être plus réglementés ».
Il a refusé de signer la reconnaissance de manque d'emplois mais il nous a fait des propositions pour que nous arrêtions nos actions.
Ce que le Directeur a accepté de nous donner
« Il a tout d’abord accepté de reconnaître publiquement le rôle du FOREM dans la chasse aux chômeurs et de remettre en cause les transferts d'informations entre le FOREM et l'ONEm par le biais de Sophie Lambert, Chargée de Communication au FOREM de Verviers : « nous sommes sensibles aux chiffres parus récemment sur le taux de sanctions lié au refus d'offres d'emploi en Wallonie.(ndlr : émanant du transfert d’information entre le FOREM et l’ONEm). A savoir que sur plus de 6000 offres, il y avait plus ou moins 90% de taux de sanctions en Wallonie, par rapport à ça, nous allons investiguer. »
« Il s’est plus généralement engagé à ouvrir un débat, dès la rentrée, au Comité de Gestion du FOREM sur le contenu des flux d’informations entre le FOREM et l’ONEm.
« Ensuite, Monsieur Napoli nous a promis une note et une évolution pour septembre par rapport à cette problématique. Nous serons vigilants par rapport au respect de cette déclaration.
« En outre, il a également accepté une rencontre entre les conseillers du FOREM et les demandeurs d'emploi pour septembre 2011. Nous souhaitons qu’elle soit, autre autres, un échange sur ce qu'est l’accompagnement de qualité.
« De plus, nous lui remettrons également un cahier de revendications afin qu'il le fasse connaître au niveau du Comité de Gestion du FOREM.
« Enfin, Monsieur Napoli qui nous avait notamment déclaré à Charleroi qu'il était hostile à l'idée d'utiliser la « politique du bâton » envers les demandeurs d'emploi, qu'il ne souhaitait pas « qu'une administration contrôle sa carrière » et, reconnaissant le déséquilibre entre l'offre et la demande d'emploi, nous a invités à interpeller le monde politique.
Fin (ou nouveau départ) de l’action FOREM
Nous avons estimé en assemblée que nous avons arraché tout ce qu'il était possible d'arracher auprès de la direction du FOREM. Le fait de continuer nos actions sur ce terrain ne nous aurait pas donné plus de déclarations.
Avec ce qu'il nous a dit, nous avons maintenant des arguments de poids à faire valoir auprès des ministres en charge de l’emploi.
Nous restons mobilisés et d'autres actions sont déjà prévues, on vous laisse deviner …